PAUL SEMPE
(1873-1962)

Né sous les prénoms de Paul
Jean Gustave le 02 Janvier 1873 au 6, rue de Gonnès
à Tarbes, de Roch Julien Ulysse Sempé, médecin
, et de Catherine Dimbarre, il est élève du
lycée Théophile-Gauthier de Tarbes, puis du
lycée de Pau.
Etudiant en médecine à Bordeaux, puis interne
à l'hôpital Saint-Lazare de Paris lors de son
mariage, il présente sa thèse sur L'iodoforme
dans les trajets fistuleux.
Le 25 Avril 1900, il épouse à Tarbes Joséphine
Séré, native d'Oloron-Sainte-Marie, âgée
de 18 ans, fille de Michel Clément Séré,
rentier à Tarbes, et de Marie Anne Lamolle, décédée,
et revient dans sa ville natale l'année suivante, exercer
comme médecin, s'installant au 15 de la rue Deville,
tout en conservant l'usage de la propriété familiale
de Bazet.
Très tôt, il s'adonne à la pratique du
sport, à Paris pendant ses études, où
il est inscrit en cyclisme au Racing-Club, et à son
retour en Bigorre, il est parmi les fondateurs de la société
de gymnastique La Bigourdane qui par fusion, deviendra le
Stadoceste tarbais. Il sera ultérieurement président
de la société sportive Tarbes sport, et aussi
du Bobsleigh Club de Pau.
Après son échec à l'élection de
1902, dans le canton de Tarbes-Sud, où Georges Magnoac
succède à son père, il devient conseiller
d'arrondissement en 1905, et conseiller municipal de Tarbes
de 1907 à 1920. Il a, à l'évidence, hérité
dans une large mesure de l'influence politique dont jouissait
son père Ulysse Sempé.
Mobilisé comme médecin à Epernay (Marne)
durant la guerre de 1914-1918, il part comme
volontaire avec la mission médicale Berthelot en Roumanie
et en Russie. Il est fait chevalier de la légion d'honneur
le 10 Juin 1917.
Le 14 décembre 1919, lors du renouvellement général,
il est élu conseiller général de Tarbes-Sud,
sous l'étiquette républicain de gauche, avec
60,87% des voix, reprenant ainsi à Georges Magnoac
le siège de son père. Il devient secrétaire
de l'assemblée. Très versé dans les questions
d'élevage, il se fait le champion des intérêts
des éleveurs parmi lesquels son frère Joseph
occupe une situation importante. Lors des élections
du 14 Mai 1922, il est battu par Emile Dasque.
Le 14 décembre 1934, il retrouve le Conseil général.
Emile Dasque se retire après le 1er tour et il est
élu contre Marcheix avec 59,27 % des voix. Son mandat
en cours est prolongé jusqu'à l'élection
suivante, par ordonnance du 21 avril 1944. En 1945, Raymond
Peyrès lui succède.
Ses activités et responsabilités sont nombreuses.
C'est ainsi qu'il représente le conseil général,
en tant que président du conseil d'administration des
dispensaires des Hautes-Pyrénées et délégué
à la commission sanitaire départementale, et
qu'à titre personnel, il est membre du conseil départemental
d'hygiène, de la commission départementale d'aménagement
et d'extension des villes et villages, du conseil d'administration
du comité de la Croix rouge française de Tarbes,
tout en présidant la société hippique
rurale de Tarbes, l'Escadron Foch, l'amicale tarbaise d'escrime
et la société d'apiculture des Hautes-Pyrénées.
En 1951, il se représente, cette fois, dans le canton
de Tarbes-Nord. Il est élu, le 14 octobre avec 40%
des voix contre Biard, conseiller sortant, communiste, avec
l'appui du RPF et sous l'étiquette centre droit, et
préside la séance d'ouverture le 17 octobre
en tant que doyen d'âge. De nouveau candidat dans ce
même canton en 1958, il sera battu par Marcel Billière,
maire de Tarbes.
Chevalier des Palmes académiques et du Mérite
agricole, officier de l'Instruction publique, il décéde
le 21 avril 1962, dans sa maison natale. Il est inhumé
dans la sépulture familiale au cimetière Saint-Jean.
Le souvenir de son unique fils, Gabriel, né en 1901
et décédé en 1988, médecin, sportif
de haut niveau, reste dans la mémoire des Tarbais,
autant pour sa culture que pour ses exploits sur les stades
: champion de France du 110 mètres haies à douze
reprises entre 1924 et 1934 et du saut en longueur.
Sempé
Paul
Retour